Faut-il continuer à aérer en cas d’épisode de pollution de l’air ?

En cas d’épisode de pollution de l’air, il est recommandé de ne pas modifier les pratiques habituelles d’aération et de ventilation[1] car :


• la situation lors d’un épisode « habituel » de pollution, c’est-à-dire en dehors de situations spécifiques telles qu’un accident industriel, ne justifie pas des mesures de confinement ;


• l’aération et la ventilation permettent de réduire la pollution de l’air se concentrant à l’intérieur des bâtiments. Celle-ci provient à la fois de diverses sources de pollution présentes à l’intérieur des bâtiments (matériaux, peinture, produits d’entretien, tabac, appareils de combustion, cosmétiques, bougies parfumées…) ainsi que du transfert d’une partie de la pollution de l’air provenant de l’extérieur, et est également à l’origine d’effets sur la santé[2].

 

En cas d’épisode de pollution de l’air, il est recommandé d’aérer et de ventiler aux périodes de la journée les moins polluées.

 

[1] - Cf. http://www.inpes.sante.fr/30000/images/0904_air_interieur/depliant.pdf
[2] - Cf. http://social-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/batiments/article/qualite-de-l-air-interieur

 

 


Source : DGS - Questions/Réponses "Air extérieur et santé" - avril 2016

 

 

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